L’Algérie dispose du premier élément de base pour développer et tirer profit des avantages de l’Intelligence artificielle (IA), a estimé l’expert en intelligence artificielle Okba Chabbi, l’invité du jour de la radio chaine 3.
Nouvel eldorado des états et des entreprises, l’Intelligence artificielle (IA) mobilise des investissements colossaux dans le monde pour ses avantages. L’Algérie ne doit pas rester à l’écart de ce mouvement, d’autant plus qu’elle a la chance de disposer du premier élément de base pour développer et tirer profit, à son tour, des bienfaits de l’IA, estime l’expert en intelligence artificielle Okba Chabbi, l’invité du jour de la radio chaine 3.
Parmi les secteurs qui peuvent recourir à l’IA, M. Chabbi cite, entre autres, « les banques qui ont besoin de cette technologie dans ses transactions, notamment en matière de reconnaissance faciale et la santé pour l’aide au diagnostic ».
Il y a tellement de secteurs ou on peut mettre en place cette IA, note l’invité du jour de la chaine 3, d’autant plus que l’ingrédient de base nécessaire pour tirer profit de l’IA est disponible l’Algérie à savoir « les diplômés en mathématiques, une matière grise rare que les états et les grandes entreprises mondiales s’arrachent ».
En Algérie, souligne M. Chabbi, nous avons des écoles qui forment des diplômés en mathématique, telles que l’Ecole nationale supérieurs de l’intelligence artificielle (ENSIA), le Numidia institute of technology (NTI), l’Ecole nationale supérieure d’informatique (ISI) et récemment l’Ecole nationale supérieure de la cybersécurité.
Y a-t-il d’autres préalables pour développer l’IA en Algérie ? « Commençons d’abord, répond M. Chabbi, par retenir nos jeunes diplômés en leurs offrants des emplois revalorisant en relation avec leurs études et surtout des salaires corrects ». Mais pas seulement ; il faut aussi ; relève t-il, que la partie matérielle suive, en terme de data center et de GPU (processeurs graphiques).
Autre ingrédient nécessaire pour développer des activités d’intelligence artificielle, il faut « un marché », souligne l’invité du jour de la radio chaine 3, pour « inciter les entreprises à investir dans cette nouvelle technologie qu’est l’IA ».
Radio Algérie Multimédia