Les batailles des monts de Ghazala et Bounkala de la région de Ghassoul, dans la wilaya d'El-Bayadh, qui ont eu lieu les 16 et 17 octobre 1958, sont parmi les batailles historiques immortelles dans lesquelles les algériens ont sacrifié leurs vies pour la libération du pays.
Les Moudjahidine ont enseigné aux forces colonialistes françaises les plus merveilleuses leçons de sacrifice et d'héroïsme.
La bataille du Mont Ghazala a eu lieu, le 16 octobre 1958 à la périphérie de la commune de Ghassoul, à la suite d'une opération d'enquête menée par les forces coloniales françaises barbares dans la région, à travers laquelle l'ennemi a découvert le lieu de concentration de deux bataillons de l'Armée de libération nationale, dirigés par l'héroïque martyr Ahmed Didani, dit «Lazrag». La bataille a commencé à midi et s'est poursuivie jusqu'à 19 heures, selon la Direction des Moudjahidine et Ayants-droits de la wilaya d'El-Bayadh.
Le colonisateur a utilisé, lors de cette bataille, tous les types d'armes lourdes. Cependant, le courage des Moudjahidine des deux bataillons ont permis d'infliger à l'ennemi des pertes colossales et ont réussi à s'infiltrer au sein des forces françaises, qui ont enregistré 200 morts et des blessés. Un seul martyr est tombé au champ d'honneur et quatre Moudjahidine ont été blessés, lors de cette bataille, notamment le chef Ahmed Didani.
A la suite de la bataille du mont Ghazala, l'armée coloniale française a tenté d'enquêter et de suivre les traces des deux bataillons, mais une bataille a eu lieu, le lendemain dans la région du mont Bounekala, non loin du mont Ghazala.
La bataille s'est déroulée durant toute la journée et les colonialistes français ont utilisé différents types d'armes, notamment des avions bombardiers, des bombes incendiaires et du napalm, pour venger les pertes subies lors de la bataille de Ghazala.
La bataille du mont Bounkala a vu quatre Moudjahidine blessés, ayant subit de graves brûlures, et quatre autres blessés, tandis que les pertes ont été plus importantes dans les rangs ennemis, notamment un avion bombardier abattu. La bataille s'est achevée, vers 20 heures, et l'ennemi s'est retiré du terrain, progressivement, en récupérant ses morts et ses blessés, selon la même source.