Parmi les 14 variantes de la langue amazighe, le korandji est le dialecte des quelques villages de l’oasis de Tabalbala, dans la commune de Béni Abbès, wilaya de Béchar dans le sud-est algérien. Une variante que les habitants tiennent à préserver.
Dans un reportage diffusé, ce lundi, sur les ondes de la radio Chaine 3, la fondatrice de l’association « zahrate El balbal » affirme l’attachement de la population à cette langue. « La préservation, la continuité et la promotion de cette culture est notre but », a-t-elle confié à la Radio.
Pour assurer la préservation de ce patrimoine immatériel, l’association table sur sa transmission aux enfants. « Nous tenons à leur enseigner le Korandji dès leur jeune âge. Ainsi, il leur sera impossible de l’oublier et ils pourront le transmettre à leur progéniture », indique-t-elle en affirmant que la sauvegarde de cette mémoire « nous rattache à l’histoire et nous permet de renforcer l’unité nationale ».
Le Haut Commissariat à l’Amazighité œuvre à la promotion de cette variante de la langue et de l’identité berbères. En partenariat avec l’ONDA (office national des droits d'auteurs), le département de Si El-Hachemi Assad a soutenu récemment l’édition et la promotion d’un album du chanteur Korandji, Mustapha Makhloufi.