Eboueurs et travailleurs de centres de tri : métiers risqués

Exposé aux aléas climatiques et en contact permanent avec les matières nocives, le métier d’éboueur ou agent de propreté est l’un des plus pénibles et dangereux. Les éboueurs font un travail aussi indispensable que dangereux avec tous les risques qu’ils encourent pour ramasser nos ordures et la tâche n’est pas du tout repos, fait constater Noureddine Himmed, de la chaine 3 de la Radio Algérienne, dans ce reportage.

Première difficulté, raconte hamza, éboueur chez Netcom, les pneus des véhicules serrés aux trottoirs qui empêchent de passer l’eau et faire le balayage. « Normalement, chaque véhicule en stationnement doit laisser dix (10) centimètres pour nous faciliter la tâche », exhorte-t-il, déplorant « nous pouvons aussi être renversés par des voitures et nous sommes exposés aux dangers domestiques. Malgré la disponibilité des bacs on trouve des bavettes jetées partout, des seringues, des outils tranchants des objets qui blessent. » Un travail qui peut comporter des risques, voire des dangers de santé pour les agents qui doivent être très vigilants.

Il y a les risques biologiques, indique Nassima Yacoubi, chargé de communication à Netcom. Et d’expliquer que « le risque de contamination par la prolifération des microorganismes se trouvant sur les matières organiques des déchets ménagers est patent. Les agents peuvent être aussi blessés par des objets tranchants tranchants contenus dans les ordures ».

Que fait Netcom pour protéger la santé de ses agents, appelés aussi à faire la collecte lors des navettes quotidiennes des camions, Nassima Yacoubi évoque la vaccination. En effet, dit-elle, outre les deux visites médicales l’année, il y a la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et contre l’hépatite B. « L’entreprise met aussi à la disposition des employés deux tenues de travail par année, des gants et des chaussures de sécurité », précise-elle.  

Il reste à dire que face à ce métier dangereux, il faut mettre un peu de respect et un peu d’ordre dans les déchets pour ne pas compliquer la tâche des agents de propreté.