La direction de l’action sociale (DAS) d’Alger travaille activement dans le cadre de l’exécution du programme de la solidarité nationale en faveur des nombreux nécessiteux, notamment en cette période hivernale.
Ses différentes actions sociales, menées dans la capitale, obéissent au caractère social par excellence de l’Etat algérien et tentent de préserver, à la fois, la dignité des personnes vulnérables et garder, par la même, l’image de la capitale en voie de développement et de relookage.
La directrice de la DAS d’Alger, Madame Mokhtaria Dassi, indique, ce mardi sur les ondes de la Chaîne 2 de la Radio algérienne, que l’action de la DAS s’intensifie selon l’ampleur de ce qu’elle qualifie de « fléau social qui s’amplifie ».
« Le wali d’Alger exige désormais trois sorties par jour », a-t-elle indiqué, afin d’«apporter assistance et un tant soit peu de réconfort ». Le but est, selon l’invitée de la matinale, essayer d’atténuer le stress des uns et le traumatisme des autres, en fournissant des services à différentes catégories de gens qui occupent les rues de la capitale », tient-elle à souligner.
La responsable de l’action sociale à Alger, rappelle que ces actions sont réalisées sous l’égide du ministère de la Solidarité, de la famille et de la Condition féminine. L’Etat déploie des efforts considérables aux fins de préserver la dignité des citoyens nécessiteux et des familles démunies, et ce, grâce aux mécanismes d’aides aux couches défavorisées.
Un fléau social, une mission difficile
S’agissant du bon environnement dans la capitale, Mme Dassi estime que les conditions précaires de certaines catégories, sans-abris, ni ressource, les mènent dans la rue. « Cette situation est devenue un fléau social qui prend de l’ampleur », affirme-t-elle, rappelant que les rues de la capitale jonchent de vieux, de vieilles, de femmes, d’enfants, voire de familles entières sans domicile fixe (SDF).
« La population qui se trouve dans les rues de la capitale n’est pas homogène », dit-elle, déplorant « la complexité de la tâche de la DAS pour qu’Alger garde son image de capitale ».
« Tout un monde auquel on doit apporter une prise en charge ou une assistance, ne serait-ce offrir un repas chaud ou des couvertures la nuit, en période hivernale, tout en essayant d’adapter certaines situations délicates, au cas par cas bien sûr, selon des mécanismes d’accompagnement étatiques disponibles », assure Mme Mokhtaria Dassi.
Un éventail d’assistance et d’accompagnement
L’invitée de la Chaîne 2 n’a pas omis d’évoquer l’assistance aux femmes et enfants violentés, actuellement protégées institutionnellement, et leurs assurer accompagnement sur plusieurs plans à savoir psychologique, médical ou social.
Les femmes, dit-elle, sont reçues dans les centres d’accueil de femmes violentées (AFV), établissements spécialisés pour les prendre en charge. En outre, poursuit l’intervenante, les femmes et les hommes âgés sont placés, en cas de nécessités, dans les maisons des personnes âgées bénéficiant ainsi d’autres œuvres sociales comme celles profitant aux handicapés, ainsi que l’éducation des trisomiques et arriérés mentaux, citant les 4000 enfants pris en charge, actuellement, par ses services.
La responsable évoque également la médiation sociale en partenariat avec le secteur de la justice. Elle consiste, explique-t-elle, à faire de la médiation entre conjoints en voie de divorce et convaincre les deux parties que la rue, ou le foyer d’accueil, ne sont pas les solutions alternatives à une famille unie dans un domicile.
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