Les premiers flocons de neige de la saison sont tombés dans la nuit de dimanche à lundi dernier sur les monts de l'Atlas Blidéen, suite à une perturbation climatique à l’origine de fortes précipitations pluviales et d’une importante chute du mercure, a-t-on constaté.
Les cimes de Chréa, culminant à plus de 1 500 m d’altitude, sont recouvertes de neige depuis la nuit dernière et d’un épais brouillard, au moment où les températures ont chuté à 6 C à l'aube, a indiqué le président de la commune de Chréa, Samir Smailia.
Le responsable a relevé la joie des habitants de la localité à la vue du beau manteau blanc couvrant les cimes des montagnes, d’autant plus que cette pluie et cette neige, qui ont coïncidé avec le début de la nouvelle année agraire, sont très bénéfiques tant pour les cultures que pour les arbres et les réserves d'eaux souterraines.
Face à ces précipitations, «les services de tous les secteurs concernés se sont mobilisés pour assurer la fluidité de la circulation», a ajouté M. Smailia, soulignant la mobilisation, par ses services, de deux (2) camions de déneigement appuyé par quatre (4) chasse-neige relevant de la Direction des travaux publics en plus d’importantes quantités de sel.
De nombreux amateurs de la station climatique de Chréa, parmi les citoyens de Blida et des wilayas voisines, ont déjà exprimé, via les réseaux sociaux, leurs souhaits de profiter de cette belle neige tant désirée, en postant de belles photos des monts et de la ville de Chréa couverts de neige immaculée.
Les services de la protection civile de Blida ont, pour leur part, lancé un appel aux citoyens «à éviter de se rendre sur les hauteurs de Chréa durant la perturbation climatique qui se poursuivra demain mardi, en raison de la chaussée et du sol glissant qui pourrait causer des blessures ou des accidents de la route».
A noter que l’axe de la RN 64 reliant les communes de Baâta (Médéa) et Bougara (Blida), est actuellement difficile d’accès en raison de l'accumulation de la neige, selon la gendarmerie nationale sur sa page sur les réseaux sociaux «Tariki», assurant que «ses éléments sont sur place pour alerter les usagers de la route».
APS