Radio Algérienne
L’Algérie a célébré, ce lundi, la Journée mondiale de l'Afrique. Les festivités officielles ont été marquées par le discours du ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, et ce, en présence de la secrétaire d'État chargée des affaires africaines, ainsi que des membres du corps diplomatique africain accrédité en Algérie.
En effet, M Attaf, a transmis les vœux du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux participants à l'occasion de la Journée de l'Afrique, qui coïncide avec l'anniversaire de la naissance de l'Organisation de l'Unité africaine, qui est devenue par la suite l'Union africaine.
M. Attaf a déclaré que cette étape historique nous rappelle le projet d'unité africaine, un projet civilisateur ambitieux qui rassemble les peuples africains autour d'une Afrique unie et forte, fondée sur l'unité du destin et la justice sans discrimination.
Il a ajouté : « Depuis le début des années soixante, nous pouvons être fiers des réalisations accomplies, incarnées par l'Union africaine dans ses efforts pour parvenir à une sécurité durable et à une croissance économique intégrée et proactive. »
Concernant les causes justes du continent, le ministre Attaf a réaffirmé que la question du Sahara occidental nous rappelle l'existence d'un peuple souffrant de l'occupation, insistant sur le droit de ce peuple à l'autodétermination, situation qui est également vécue par le peuple palestinien, qui subit l'injustice de l'occupation.
Le ministre a conclu en avertissant que l'Afrique se trouve aujourd'hui dans un contexte international difficile sur les plans sécuritaire, économique et social, et a mis en garde contre la possibilité de dessiner un nouveau paysage international en dehors de la volonté des Africains.
Par ailleurs, et dans son allocution à cette occasion, la doyenne du corps diplomatique africain, ambassadrice de la République de Namibie en Algérie, a souligné la nécessité de soutenir la paix, la sécurité et la prospérité des peuples du continent africain, insistant sur le fait que la justice est le pilier fondamental pour réaliser un changement qualitatif en Afrique. Elle a également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
De son côté, le président de l'Angola, actuel président de l'Union africaine, João Manuel, a rappelé les défis auxquels le continent fait face, en particulier en ce qui concerne la gouvernance et la gestion, précisant que cette occasion est une opportunité pour réaffirmer que « l'Afrique appartient aux Africains », et que la croissance économique est l'un des principaux enjeux pour garantir le bien-être, le développement et la stabilité du continent.
