Les potentialités de l'Algérie en termes d'énergies renouvelables et la nécessité de développer des partenariats étrangers pour bien exploiter ce potentiel, ont été au centre du premier Forum algéro-américain sur l'économie verte, qui se poursuit et touchera à sa fin ce jeudi.
Intervenants lors de cette rencontre qui a commencé mardi dernier, les chefs entreprises américaines présents à cette rencontre ont manifesté leur intérêt à tisser des relations de partenariat gagnant -gagnant.
Saluant les efforts consentis par les pouvoirs publics dans le domaine des énergies propres et le développement durable, ils ont considéré que l’Algérie était l’un des rares pays à l’échelle africaine à œuvrer pour le développement de son potentiel énergétique.
« Le potentiel de l’énergie durable en Algérie est stupéfiant »
Michael Hochberg, chargé du développement à high-kitenergy, estime que « le potentiel de l’énergie durable en Algérie est stupéfiant » en précisant que beaucoup d’énergie pourrait être générée et exploitée facilement sur laquelle ont faire fonctionner toute une industrie de véhicules électriques.
Le même expert explique que le développement de l’hydrogène vert pourrait également réduire drastiquement la pollution. « Un écosystème d’énergie qui permet de créer des postes d’emplois et de développer l’économie à travers le lancement de nouveaux projets liés aux énergies renouvelables », ajoute-il.
Pour sa part, le Directeur des énergies nouvelles et renouvelables au ministère de l’Energie et des Mines, Fouzi Benzaid, a mis en exergue les atouts de l’Algérie qui lui permette de percer dans ce créneau. A ce titre, il a tenu a rappelé que le pays disposait d’un important potentiel de ressources renouvelables, notamment solaire avec un rayonnement allant de 3 KWh/mètres carrés /an au nord et 5 ,5KWh/mètres carrés /an au sud, avec une durée d’ensoleillement de 2000 à 4000 heures/an.
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