Guterres se dit «préoccupé» par le plan sioniste visant l'occupation totale de Ghaza

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa «profonde préoccupation» face à la décision de l'entité sioniste de prendre le contrôle total de la bande de Ghaza, mettant en garde contre «une escalade dangereuse» qui «risque d'aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens».

Dans un communiqué, le secrétaire général onusien a déclaré que la décision sioniste constituait une «dangereuse escalade» et risquait d'«aggraver les conséquences déjà désastreuses pour des millions de Palestiniens, mettant ainsi davantage de vies en danger».

Le communiqué a averti que les Palestiniens de Ghaza continuaient de subir une catastrophe humanitaire aux proportions effroyables, et mis en garde aussi que «cette nouvelle escalade entraînerait de nouveaux déplacements forcés, des meurtres et des destructions massives, aggravant les souffrances inimaginables de la population palestinienne de Ghaza».

Le secrétaire général a réitéré son appel urgent à «un cessez-le-feu permanent, garantissant un accès humanitaire sans entrave dans toute la bande de Ghaza et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et détenus».

Guterres a, de nouveau, exhorté l'entité sioniste à «respecter ses obligations en vertu du droit international», rappelant que la Cour internationale de Justice (CIJ), dans son avis consultatif rendu le 19 juillet 2024, a notamment déclaré que l'entité sioniste était tenue de «cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation, d'évacuer tous les colons du territoire palestinien occupé et de mettre fin à sa présence illégale dans le territoire palestinien occupé, qui comprend Ghaza et la Cisjordanie», y compris El Qods-Est, dès que possible».

Le  SG de l'ONU a souligné également dans son communiqué qu'«il ne saurait y avoir de solution durable à ce conflit sans mettre fin à cette occupation illégale et parvenir à une solution viable à deux Etats» et a affirmé que «Ghaza a été et doit rester partie intégrante de l'Etat palestinien».

APS