Cherté du papier, difficulté d’assurer la distribution... Des problèmes qui entravent le développement du secteur de l’édition, témoignent les éditeurs dans un reportage diffusé, ce mercredi matin, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Rencontrés au Salon national du Livre d’Alger (SILA), les professionnels du secteur appellent à la mise en place d’une structure de distribution, qui permette à l’éditeur de s’occuper uniquement de sa propre vocation, à savoir l’édition et la communication.
Autre problème soulevé, la cherté du papier. le prix du papier à l'international a quadruplé, interpelle Sarah Ingrachen, responsable éditoriale des éditions Frantz Fanon. Cette flambée vertigineuse du prix de la matière première pèse sur le consommateur final. Selon la même responsable, « si le prix d'un livre était en 2018 à 220 DA, il coûte aujourd'hui à l'éditeur 560 DA », ce qui explique selon elle, la hausse des prix en librairie.
Les éditeurs expriment leur mécontentement vis-à-vis de cette situation, et attendent la promulgation des textes d'application de la loi sur livre : « il existe une loi sur le livre, mais nous attendons toujours le texte d’application. Cette loi propose des points positifs pour le secteur », affirme Yasmina Belkacem, des éditions Chihab.
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