Le comédien Faouzi Saichi inhumé à Alger

Le comédien Faouzi Saichi inhumé à Alger

fouzi_saichi
02/10/2025 - 18:30

Le comédien Faouzi Saichi, dit «Rmimez», décédé lundi à l'âge de 74 ans, a été inhumé jeudi, en début d'après-midi, au cimetière «Hasnaoua» de Cheraga, à Alger.

Arrivée la veille à l'aéroport international Houari-Boumediène d'Alger, la dépouille de l'artiste, mort à Paris (France), a été accompagnée à sa dernière demeure par des artistes et compagnons de route du défunt, en présence du représentant de la ministre de la Culture et des Arts, le chef du Cabinet du ministère, M. Moahmed Sidi Moussa.

Le président de l'association artistique «Lumières», Amar Rabia, a déploré la perte d'un artiste qui a su, dit-il, manier humour et autodérision, et qui a marqué d'une empreinte indélébile le cinéma et la télévision à travers des œuvres qui ont «décrit et représenté à l'écran la société algérienne».

«Rmimez», a-t-il regretté avec émotion, a laissé un «vide incommensurable» aussi bien sur la scène culturelle nationale qu'au sein de l'association, dont il était le vice-président.

Ses compagnons de route parmi ceux qui l'ont côtoyé et lui ont partagé la scène, ont déploré la perte d'un acteur «charismatique, bienveillant et  courageux» jusque dans les derniers instants du «combat qu'il a mené contre la maladie».

Natif d'Ain Sefra (Naâma) en 1951, Faouzi Saichi a fait sa première apparition dans le cinéma en campant le rôle principal dans «Un toit, une famille», une comédie dramatique de Rabah Laradji, sortie en 1982, qui recevra, la même année, aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en Tunisie, le «Prix de la meilleure interprétation masculine». Une distinction, qui marquera pour le jeune comédien, Faouzi, le début d'une longue série d'apparitions plus ou moins notables au cinéma et à la télévision.

Saichi a été distribué dans une vingtaine d'oeuvres, entre feuilletons télévisés et films, notamment «Les folles années du twist» (1986) et «De Hollywood à Tamanrasset» (1991) de Mahmoud Zemmouri.

Au petit écran, le défunt s'est également illustré dans de nombreuses productions notamment «Les aventures de Rmimez» aux côtés de la regrettée Ouardia (1986), œuvre dont il a tiré son nom de scène «Rmimez», «Nass Mlah City» (2004) et «Djemai Family» (2011) de Djaafar Gacem, et «Bougroun» (2018).

En reconnaissance à sa carrière de plus de 40 ans, l'association artistique «Lumières» lui a rendu, en février dernier, un hommage en présence de l'artiste et de nombreuses figures du cinéma et du théâtre algériens.

Source
APS
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