Plus de 164 000 Sud-Soudanais ont été contraints de chercher refuge dans des pays voisins en raison de l'escalade de la violence en mars 2025, a annoncé le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
«Au total, 164 000 Sud-Soudanais ont trouvé refuge dans les pays voisins, dont 33.000 en République démocratique du Congo (RDC), 35 000 en Ethiopie, 70 000 au Soudan et 26 000 en Ouganda», a indiqué le HCR.
De plus, au cours des derniers mois, plus de 131 000 réfugiés soudanais sont retournés du Soudan du Sud dans leur pays. En outre, à l'intérieur du Soudan du Sud, où on dénombre environ 200 000 déplacés internes en raison de l'escalade du conflit, l'accès humanitaire reste gravement limité. Ces restrictions «créent de graves problèmes pour la livraison rapide et efficace de l'aide vitale». Des problèmes d'accès humanitaire existent également «dans plusieurs pays voisins», a constaté le HCR.
La situation au Soudan du Sud s'est détériorée le 4 mars 2025, après que des affrontements ont éclaté à Nasir (nord-est du pays) entre l'armée régulière et l'Armée blanche Nuer (une milice proche du SPLM-IO, ou Mouvement populaire de libération du Soudan et parti du premier vice-président Riek Machar).
Au cours des combats, les miliciens ont pris le contrôle de la ville et se sont emparés d'une base militaire. Ils s'insurgent contre le déploiement en début d'année d'unités régulières supplémentaires à Nasir, en violation des accords antérieurs sur les conditions de la présence de l'armée sud-soudanaise dans la région.
Le 27 mars, le premier vice-président a été placé en résidence surveillée à Juba, la capitale sud-soudanaise.
APS
Radio Algérienne











