Le conseiller du président américain pour les Affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a affirmé que la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ne limite pas la solution à la question sahraouie exclusivement au projet d'«autonomie» marocain, mais «laisse la porte ouverte à d'autres initiatives et idées que les parties concernées par le conflit pourraient présenter», expliquant que la MINURSO avait été créée pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination et qu'«il appartient aux parties directement concernées de s'entendre sur les détails de cette option».
Dans des déclarations à des chaînes de télévision, Massad Boulos a indiqué que le projet d'«autonomie» marocain «n'est pas l'unique solution sur la table», soulignant que la résolution du Conseil de sécurité «ne limite pas la solution exclusivement à ce projet, mais laisse la porte ouverte à d'autres initiatives et idées que les parties concernées par le conflit pourraient présenter (...), et à toutes les propositions visant à parvenir à un règlement politique juste et durable».
Le seul moyen de mettre fin à ce conflit demeure «l'entente entre les deux parties directement concernées, le Front Polisario et le Maroc», a insisté M. Boulos, saluant la position du Front Polisario concernant la résolution onusienne. Sa vision, a-t-il-dit, «n'est pas négative comme on le laisse entendre, mais elle comprend des réserves légitimes, qu'il est de son droit d'exprimer concernant de telles questions sensibles».
«La véritable problématique réside dans le préambule de la résolution onusienne, pas dans son contenu (...), sans ce problème, l'Algérie aurait voté et c'est un point important, et, ainsi, la résolution aurait obtenu le vote de 15 membres», soit l'ensemble des membres du Conseil de sécurité, a fait observer le conseiller du président américain.
Après avoir indiqué que la résolution du Conseil de sécurité différait quelque peu de la position officielle des Etats-Unis d'Amérique et du Président Donald Trump, M. Boulos a souligné que son pays «encourage les deux parties au conflit à aller de l'avant dans le processus de dialogue pour parvenir à un accord global et satisfaisant pour toutes les parties».
S'agissant de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, M. Boulos a précisé que «la question de l'autodétermination revient aux parties concernées» et qu'«un accord devra être trouvé à ce sujet lors des négociations».
Il a rappelé, à cet égard, que «la MINURSO a été initialement créée pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination», ajoutant qu'«il appartient aux parties directement concernées de s'entendre sur les détails de cette option».
APS
Radio Algérienne











