La présence de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU est «cruciale» pour promouvoir la paix et la stabilité, a affirmé, ce lundi à Alger M. Kyrre Holm, chef de la délégation norvégienne, représentant les pays partenaires de l’Union africaine (UA), plaidant pour une représentation africaine «permanente» au Conseil.
«Votre voix forte au sein du Conseil est essentielle pour promouvoir la paix et la stabilité», a-t-il souligné dans un message aux participants au 12ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, «Processus d’Oran».
Selon M. Holm, cela inclut «une représentation africaine permanente au Conseil de sécurité de l'ONU et le renforcement de la coopération entre l'ONU et les organisations régionales, telles que l'Union africaine». Critiquant l’inefficacité et le fonctionnement du système international face aux conflits en cours ou naissants, le chef de la délégation norvégienne a estimé que «nos institutions établies n'ont pas su prendre de mesures décisives dans les crises» et des populations ont souffert de «l'inaction d'autres acteurs et des luttes de pouvoir politiques».
«Nous ne pouvons laisser cette situation perdurer», a-t-il affirmé, soulignant que «le leadership africain est essentiel pour impulser le progrès». Pour ce diplomate, «siéger au Conseil de sécurité implique une responsabilité considérable et une profonde obligation envers la communauté internationale et les peuples africains».
C’est pourquoi, il a estimé que la coordination «garantit que les perspectives africaines soient non seulement représentées, mais aussi déterminantes dans les décisions qui affectent le continent».
«Cette unité est essentielle pour promouvoir des solutions africaines aux problèmes et défis africains, tout en s'appuyant sur le droit international et les principes démocratiques», a-t-il soutenu.
Ce séminaire, également connu sous le nom de «Processus d’Oran», a-t-il poursuivi, «témoigne de la coopération essentielle entre l'Union africaine et les Nations Unies, ainsi que leurs conseils de paix et de sécurité respectifs».
«Nous sommes convaincus que ce partenariat et ce séminaire de haut niveau peuvent concourir à renforcer la contribution et l'influence de l'Afrique à l'avenir», a-t-il conclu.
APS
Radio Algérienne











