Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani a affirmé, lundi, que le cadre juridique pour l'exercice démocratique des libertés était «garanti» en Algérie, et requerrait, toutefois, davantage d'efforts pour «concrétiser la pratique d'une culture de libertés».
Invité du Forum de la radio nationale, M. Zaalani a indiqué que le Conseil «soumettra prochainement des rapports d'étapes sur l'état d'avancement de ses activités au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avant de présenter le rapport annuel», le but étant «de permettre au Conseil d'accomplir ses missions et mettre en relief les efforts de l'Algérie visant à garantir les droits de l'Homme».
Il a rappelé que le CNDH «tâche d'effectuer une évaluation continue de la situation des droits de l'Homme en Algérie, à l'instar de la situation des détenus dans différents établissements pénitentiaires et de rééducation, tout en programmant des visites de terrain pour mettre au point leur situation».
Le Conseil a tracé un plan d'action, en coordination avec les différents secteurs, en vue de relancer cette instance consultative, a soutenu M. Zaalani, citant, entre autres, la coopération établie entre le CNDH et le Médiateur de la République ayant pour objectif le suivi de la prise en charge des préoccupations des citoyens, notamment au niveau des zones d'ombre, en collaboration bien entendu avec la société civile.
Par ailleurs, M. Zaalani a mis en valeur les acquis réalisés en matière de constitutionnalisation du CNDH et l'élargissement des espaces de droit dans la Constitution de 2020, se félicitant par la même des diverses mesures réglementaires liées au mode de gestion du Conseil.
APS