Radio Algérienne
La fiscalité locale est l’un des principaux leviers de la gestion des collectivités locales. Elle est également un thème de campagne majeur et récurrent qui revient lors des élections locales.
Dans un reportage diffusé, ce jeudi, par la chaine 3 de la radio algérienne, Djawida Azzoug a donné la parole à deux partis qui relancent l’urgence d’une réforme de la fiscalité locale, considérant que la manne financière issue de cette fiscalité est mal répartie.
« Nous nous retrouvons 60 ans après l’indépendance avec 60% de communes déficitaires, parce qu’il n’y a pas d’égalité dans la répartition de la richesse », estime Allal Bouteldja, ancien président d’APC et député du parti Al Bina de Abdelkader Bengrina.
La taxe sur l’activité professionnelle (TAP) représente l’une des plus importantes ressources financières pour certaines communes réputées riches. Toutefois, il y a d’autres « sources fiscales » que beaucoup de maires et d’élus ignorent, considère Ahmed Beldjilali, député du MSP de Abderrazak Mokri, qui souhaite l’élaboration d’ « un guide des droits fiscaux et des redevances locales ».
