Le Parlement, des partis politiques et des associations condamnent l'assassinat de 3 ressortissants algériens par les forces d'occupation marocaine

Attaque-Maroc-Nouakchott-Ouargla
04/11/2021 - 16:58

Les deux chambres du Parlement, des partis politiques, des associations et des organisations nationales ont condamné énergiquement "l'agression barbare" perpétrée par les forces d'occupation marocaine lundi dernier et dont ont été victimes trois citoyens algériens dans un bombardement de leurs camions, alors qu'ils effectuaient la liaison Nouakchott-Ouargla, affirmant leur soutien à toutes les décisions qui seront prises par les hautes autorités du pays en riposte à ce crime odieux.

Le Conseil de la nation a condamné énergiquement l'agression "traitre et coupable" perpétrée par le makhzen occupant marocain dont ont été victimes trois ressortissants algériens de manière "lâche et odieuse". Cette agression lâche et odieuse a été menée "avec des armes de pointe fournies à ces traitres par leurs nouveaux alliés qui ont déjà lancé des menaces à l'encontre de l'Algérie à partir du territoire marocain durant leurs nombreuses visites dans ce pays". Le Conseil de la nation a exprimé sa "pleine adhésion" à tout processus qu'initiera le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef Suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, pour défendre notre chère patrie et châtier l'Etat du terrorisme odieux qui n'a pas hésité à assassiner des innocents afin d'assouvir ses basses ambitions expansionnistes et dominatrices".

Les Algériennes et les Algériens ne feront pas l'impasse sur cet acte odieux, et ils sauront quand et comment répondre à ces lâches agresseurs en prenant exemple sur leurs ancêtres, les glorieux Chouhada, pour tout ce qui a trait à l'intégrité de leurs concitoyens et la sécurité des frontières de leur cher pays", a affirmé le Conseil.

Pour sa part, l'Assemblée populaire nationale (APN) a condamné avec force, l'assassinat de trois Algériens dans un bombardement barbare qui avait pour but de gâcher au peuple algérien la joie de la célébration du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, affirmant son soutien à toutes les décisions qui seront prises par les hautes autorités du pays face à ce crime odieux pour dissuader ses auteurs".

Dans le même cadre, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a fermement condamné "l'assassinat terroriste lâche et sans pitié des 3 ressortissants algériens innocents et sans défense qui exerçaient leur activité légale d'échange commercial avec leurs frères mauritaniens".

Le CNDH a dénoncé "la partie qui a commandité et exécuté avec sang froid et préméditation ce crime odieux, un crime relevant du terrorisme d'Etat", estimant que "le choix de la date du 1er Novembre pour commettre ce crime odieux visant à gâcher la joie de la célébration de cet anniversaire".

Le Conseil a souligné que la révolution du 1er novembre et sa Déclaration éternelle est "le point sur lequel tous les hommes et les femmes algériens se rencontrent et se mettent d'accord, quelles que soient leurs orientations intellectuelles, politiques et idéologiques, et quelles que

soient leurs divergences sur les politiques internes et externes". Cet "acte lâche est une attaque flagrante et dangereuse contre les droits et les libertés de l'homme" car les victimes ont été "privées de leur droit à la vie et à la libre circulation et de leur droit d'exercer le travail dont elles tirent leur subsistance", a ajouté le CNDH.

Il s'agit d'un acte commis par une partie qui ne donne aucune importance au droit des peuples, sa seule préoccupation étant l'expansion colonialiste et l'exploitation des ressources naturelles et marines d'un territoire inscrit auprès des Nations Unies comme non-autonome.

De son côté, le Mouvement El Islah a fermement condamné cet assassinat qualifié de "traître et lâche" et d'"acte terroriste perpétré contre l'Algérie, Etat et nation", ce qui nécessite "une réponse décisive et une punition dissuasive pour ses auteurs".

Le mouvement a également exprimé son "appui" aux hautes autorités du pays dans "riposte pour venger le sang des trois chouhada algériens, et préserver à l'Algérie son droit de répondre à l'agression".

De son côté, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a condamné "cette agression barbare qui a franchi toutes les lignes rouges au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954", appelant les institutions de l'Etat à une riposte ferme. "Agent officiel de l'entité sioniste dans la région, le Makhzen ne doit pas avoir l'occasion d'entraîner l'Algérie dans le chaos".

Pour sa part, le Conseil national des enseignants du Supérieur (CNES) a dénoncé "cette opération terroriste grave initiée par le régime du Makhzen", estimant que cet acte terroriste "est un nouvel épisode du feuilleton des complots odieux ourdis par le Makhzen en vue d'entraîner la région dans une guerre aux conséquences imprévisibles au service des agendas de l'entité sioniste".

Par ailleurs, l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM) a fustigé "cet acte criminel et hostile qui reflète la bassesse du régime du Makhzen", estimant que cet acte odieux "est un grave dépassement et une violation des us, des valeurs et des principes de bon voisinage, d'amitié et de fraternité entre les peuples algérien et marocain".

Les associations et les organisations de la société civile ont exprimé, dans un communiqué conjoint, "leur colère" à l'égard de cet acte "lâche" qui a ciblé des civils sans défense, qualifiant cette agression d"'escalade dangereuse de la part du Maroc".

De son côté, le Syndicat des éditeurs de l'information (SEI) a estimé, dans son communiqué, que l'agression contre des civils algériens sans défense est "un acte terroriste criminel qui a touché aux liens de fraternité et de bon voisinage et placé le régime du Makhzen dans la case du pays ennemi et traitre", appelant tous les Algériens à "la vigilance et à l'impératif d'éviter les tensions qui entraînent la fragilisation de la position nationale et la division du rang interne".

Le SEI a plaidé, en outre, pour "une veille médiatique qui met le citoyen algérien face aux faits qui nous entourent et portent atteinte à notre existence, en tant que pays, Etat, société et citoyens".

 

 

APS

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