Le renforcement des mécanismes de lutte contre le terrorisme est au menu du Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) qui s’est achevé à Malabo (Guinée Equatoriale). Le chef de la diplomatie algérienne, M. Ramtane Lamamra a présenté, hier, un exposé sur le rapport soumis par le Chef de l’Etat, M. Abdelmadjid Tebboune, à ce sommet.
L’Algérie propose de nouvelles pistes dans le cadre de cette lutte, notamment la création d’un Fonds et la mise en place d’une liste africaine des entités et individus terroristes.
« L’Algérie demeure leader de par son expérience et doit être associée dans les stratégies de lutte antiterroristes particulièrement dans le Sahel », estime un expert et analyste politique nigérien, contacté par la chaine 3 de la Radio Algérienne, ajoutant que toutes les opérations étrangères qui ont jusque-là intervenu en à l’Afrique ont été un échec total (…) Et si on avait écouté l’Algérie, on aurait réalisé une avancée significative ».
La particularité de l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste, n’est autre que le plaidoyer pour une réponse globale privilégiant de s’attaquer plutôt aux causes du fléau qu’à ses effets, tel que l’explique M. Abdelaziz Medjahed, directeur de l’Institut algérien des études stratégiques et globales (INESG), contacté par Rabiaa Slimani pour la chaine 3 de la Radio Algérienne.
« Les causes du terrorisme causent plus de victimes que le terrorisme lui-même. Le phénomène est financé par l’argent de la drogue, alors que des Etats connus mondialement pour être de gros producteurs de drogue (…) le terrorisme n’a été pris en compte qu’après les attaques de septembre 2001», dit-il.
Autre sujet traité par le sommet extraordinaire de l’UA, les catastrophes naturelles. Là aussi, l’Algérie propose un autre mécanisme africain dans ce cadre.
Plus de détails dans les explications de Hamid Belkessem pour la Radio chaine 3.
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