Stockholm+50 : M. Benabderrahmane appelle à soutenir la Capacité civile de réponse aux catastrophes naturelles en Afrique proposée par le Président Tebboune

Stockholm.02.05.2022
02/06/2022 - 15:29

Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a appelé, jeudi à Stockholm, la communauté internationale à soutenir et appuyer la proposition du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant à créer une Capacité civile continentale de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles en Afrique, entérinée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) lors de leur Sommet extraordinaire tenu à Malabo en mai dernier. 

Dans son allocution au débat général de la Réunion internationale de haut niveau sur l'environnement «Stockholm+50» à laquelle il prend part en tant que représentant du président de la République, M. Benabderrahmane a réaffirmé «l'engagement de l'Algérie à œuvrer avec ses partenaires pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable suivant l'approche appropriée».

A cette occasion, M. Benabderrahmane, a rappelé la décision des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, lors du Sommet extraordinaire tenu à Malabo le 27 mai dernier, qui a adopté la proposition du Président de la République pour mettre en place une Capacité civile continentale de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles en Afrique, relevant que ce mécanisme «contribuera à faire face aux défis humanitaires causés par le changement climatique et les catastrophes naturelles».

L’appel de l’Algérie et les spécificités des pays en développement
«Mon pays qui s'est engagé à financer la première Réunion pour la mise en place de ce mécanisme, appelle la communauté internationale à soutenir ce projet», a ajouté le Premier ministre.

Il a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance de «prendre en compte les spécificités et les besoins des pays en développement qui diffèrent de ceux auxquels sont confrontés les pays développés en vue de trouver des solutions à même d'atténuer les crises environnementales et leurs effets négatifs». 

A cet égard, il a rappelé que la «responsabilité historique» de ces crises incombe aux pays développés, qui doivent honorer leurs engagements de fournir un soutien financier et technique à leurs partenaires en développement, afin de permettre à ces derniers de contribuer aux efforts mondiaux, protéger l'environnement et atteindre la dimension environnementale du développement durable».

M. Benabderrahmane a précisé que «la transition vers des modes de production et de consommation durables nécessite de donner aux pays en développement un espace politique leur permettant de faire face aux défis imposés par les crises environnementales de toutes sortes, et de tirer pleinement profit des opportunités offertes par cette transition qualitative». 

A cet égard, le Premier ministre a précisé que «les principes adoptés par la Conférence de Rio de Janeiro en 1992, sur lesquels reposent la grande majorité des conventions multilatérales sur l'environnement, sont toujours de mise eu égard à leur importance et à leur pertinence».

M. Benabderrahmane a fait remarquer que «toute atteinte à ces principes affectera nécessairement l'équilibre sur lequel reposent ces conventions, ainsi que les cadres internationaux visant la réalisation de la dimension environnementale du développement durable».