Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit, lundi, pour un briefing public, suivi de consultations à huis clos, sur la situation en Libye.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, et un représentant de la société civile, devraient faire un exposé sur le développement de la situation en Libye.
Selon des sources diplomatiques, les membres du Conseil souhaiteront peut-être en savoir plus sur les efforts de la Conseillère spéciale du Secrétaire général sur la Libye, Stephanie Turco Williams, pour servir de médiateur entre les différentes parties afin de tracer une voie consensuelle vers les élections générales, initialement prévues le 24 décembre 2021 mais reportées à une date ultérieure.
Mme Williams a lancé un forum de dialogue, organisé au Caire, pour accélérer la tenue des élections en Libye.
Le 20 juin, les membres du Conseil de sécurité avaient discuté de la Libye, à la demande de la Russie. La réunion a porté sur la feuille de route du Forum de dialogue politique libyen (LPDF) avec un exposé du sous-secrétaire général pour le Moyen-Orient, l'Asie et le Pacifique, Mohamed Khaled Khiari.
La feuille de route politique du LPDF, adoptée le 15 novembre 2020, fixait des objectifs et des délais pour former des institutions capables d'organiser des élections et de mettre en œuvre des réformes politiques, économiques et militaires.
Elle a, en outre, appelé « les présidences des deux chambres (Chambre des représentants et Haut Conseil d'Etat) à se réunir dans un délai de dix jours à un endroit convenu pour résoudre les problèmes en suspens. »
Lors de la réunion, les participants devraient demander la nomination rapide d'un représentant spécial pour la Libye. Dans la résolution 2629 du 29 avril, le Conseil de sécurité a converti le poste d'envoyé spécial en un poste de représentant spécial. Etant donné que Mme Williams devrait quitter son poste ce mois de juin, trouver un candidat pour diriger la mission est devenu encore plus urgent.
La réunion sur la Libye sera également l'occasion pour les membres du Conseil de sécurité de l'ONU de réitérer leurs appels à une voie consensuelle pour organiser des élections générales longtemps retardées.