L'Algérie et le Koweït ont signé mardi le programme exécutif de coopération dans le domaine de la justice pour l'échange d'expertises et d'expériences entre les deux pays.
Le programme exécutif a été signé par le ministre de la Justice, garde des sceaux, Abderrachid Tabi et le ministre koweïtien de la justice, le Conseiller Jamal Hadhel Al-Jalawi.
Dans son allocution à cette occasion, M. Tabi a estimé que cette signature vient « renforcer les relations de coopération entre les ministères de la Justice des deux pays, car constituant l'un des mécanismes de mise en œuvre du mémorandum d'entente signé entre les deux ministères en avril 2015, en prévision de l'échange d'expertises entre les deux ministères et la formation des membres des autorités judiciaires. »
Le programme exécutif « met en avant les domaines importants de coopération, notamment la promotion de la coopération juridique et judiciaire dans les domaines pénal et civil et les modalités pratiques d'ancrage des principes constitutionnels et de protection des droits de l'homme, outre la protection des données à caractère personnel en matière de coopération judiciaire internationale », a soutenu le ministre.
Le même programme permettra, précise le ministre, de renforcer la coopération entre le Centre algérien de recherche juridique et judiciaire et son homologue, l'Institut koweïtien des études judiciaires et juridiques, afin de « parvenir à un accord bilatéral entre les deux institutions et d'échanger les études juridiques et judiciaires. »
M. Tabi a souligné que ce programme « a consacré un volet important pour la formation des magistrats, ce qui permet aux deux parties d'échanger les expertises et les expériences en matière de méthodologies d'enseignement et de formation pour les instituts et les écoles concernés par la formation des magistrats chez les deux parties et leurs programmes de formation, outre la recherche de mécanismes conjoints à même de développer ce domaine. »
Dans le même contexte, le ministre s'est félicité du niveau atteint par les relations algéro-koweïtiennes, notamment dans le domaine de la justice, exprimant « sa disponibilité constante à travailler ensemble pour franchir de nouvelles étapes en matière de coopération conjointe. »
Pour sa part, le ministre koweïtien a affirmé « l'attachement de son pays à suivre les meilleures voies pour réaliser tous les domaines de coopération avec l'Algérie, y compris la coopération dans les domaines juridique et judiciaire », partant, -a-t-il dit- de sa conviction que « les types de coopération sont devenus les piliers de la lutte contre la criminalité, dont le terrorisme, le crime organisé transfrontalier et les crimes liés à la corruption. »
Dans le même contexte, il a souligné l'attachement des directions des deux pays à œuvrer à « la consolidation des fondements de la relation bilatérale distinguée et mettre en œuvrer tous les moyens, à même de réaliser une coopération optimale entre les deux pays et les deux peuples frères. »