Les noyades sont devenues des drames quai-quotidien pour de nombreuses familles algériennes. Ainsi, pas moins de 27 décès ont été enregistrés ces deux derniers jours. Un bilan macabre comparativement à la saison estivale précédente, incitant à davantage de prudence et de vigilance.
Le capitaine Nassim Barnaoui, chargé de la communication à la Direction générale de la Protection civile, revient sur les sinistres chiffrés de cette autre cause de mort où périssent des âmes, pour la plupart des jeunes, imperméables aux alertes à la vigilance et séduits par le goût de l’aventure.
« 26 personnes sont décédées en mer en plus d’une personne dans une réserve d’eau », a fait savoir M. Barnaoui, précisant que « 14 ont péri au niveau des plages interdites à la baignade, 5 autres personnes hors des horaires de travail du dispositif de surveillance des plages de la Protection civile ».
La même source ajoute que les victimes se répartissent géographiquement somme suit : quatre personnes à Mostaganem, trois dans chacune des wilayas à Ain Temouchent, à Alger, à Skikda et à Boumerdès ainsi que deux personnes au niveau de Béjaia, et de Chlef et une personne à Annaba, à El Tarf et à Oran.
Les quatre personnes restantes sont enregistrées ces dernières 24 heures dont deux au niveau des plages interdites à la baignade à travers les wilayas de Annaba, Chelef et El Tarf »
Les services de la Protection civile déplorent près de deux cent noyades depuis le lancement de la saison estivale 2022, début de juin dernier.
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