Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a présenté, lundi à Vienne, lors de la 66e session de la Conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la stratégie et les programmes de l'Algérie dans le domaine de l'énergie atomique, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette 66ème session, dont les travaux ont débuté lundi et se poursuivent jusqu'au 30 septembre prochain, « M. Arkab a rappelé l'application des dispositions de la loi 19-05 du 17 juillet 2019 relative aux activités nucléaires, notamment la mise en place de l'Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires », précise la même source.
Il a rappelé notamment « l'attachement de l'Algérie au cadre juridique international et régional de désarmement et de non-prolifération, dont le Traité de Pelindaba et l'appui aux activités de la Commission africaine de l'énergie nucléaire (AFCONE) », ajoute-t-on dans le même texte.
M. Arkab a énuméré les projets de coopération entre l'Algérie et les pays africains frères dans le domaine des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire, notamment dans le cadre de l'Accord régional de coopération pour l'Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine des sciences et de la technologie nucléaire (AFRA).
Par ailleurs, le ministre a rencontré le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, auquel il a exposé les axes prioritaires du plan national de développement des applications pacifiques de l'énergie nucléaire, en exprimant « le souhait d'un appui accru de l'AIEA dans la concrétisation de ce programme », relève-t-on dans le même communiqué.
Pour sa part, le directeur général de l'AIEA a affirmé « la pleine disponibilité de l'agence à soutenir les programmes nationaux de développement, et qu'il accordait à l'Algérie un intérêt et une attention particulière. »
En marge de ses activités dans le cadre de cette conférence générale, M. Arkab a rencontré les fonctionnaires algériens exerçant à l'AIEA.
A cette occasion, il a rappelé les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de « favoriser la contribution des compétences nationales à l'étranger au développement du pays. »
De leur côté, les experts algériens ont confirmé « leur pleine adhésion à cette approche et se sont déclarés prêts à y répondre favorablement », selon le même texte.