Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a confirmé, lundi, sa présence au Sommet arabe d'Alger, prévu les 1 et 2 novembre, saluant la contribution « exceptionnelle » de l'Algérie à la diplomatie mondiale multilatérale.
Au terme de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra qui lui a remis la lettre d'invitation adressée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à assister au Sommet arabe d'Alger en qualité d'invité d'honneur, M. Guterres a exprimé sa « profonde reconnaissance à M. le Président acceptant son invitation à assister aux travaux de cette échéance qui coïncide avec la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération. »
Au terme de sa participation aux travaux du volet de haut niveau de la 77e Assemblée générale (AG) des Nations Unies (ONU), tenus à New York, le chef de la diplomatie algérienne a tenu une séance de travail avec le SG de l'ONU, M. Antonio Guterres.
Lors de cette audience, les deux parties ont passé en revue les relations de coopération entre l'Algérie et l'ONU ainsi que les derniers développements internationaux et régionaux, notamment les efforts consentis par l'Algérie pour promouvoir la paix et la stabilité en Libye, en Mali et dans la région sahélo-saharienne, outre ses efforts visant à consolider l'unité nationale palestinienne et à reprendre le processus de paix au Moyen-Orient à travers la relance de l'initiative arabe de paix.
Dans ce contexte, le Secrétaire général a salué l'apport « exceptionnel de l'Algérie à l'ONU et à la diplomatie mondiale multilatérale, au service des objectifs de paix et de stabilité et pour le règlement des conflits par des voies pacifiques et la promotion des relations amicales entre les pays. »
Les deux parties ont débattu également « des perspectives de parachèvement du processus de décolonisation du Sahara Occidental, à la lumière de la poursuite des efforts de l'ONU sous la conduite du représentant personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura pour amener les parties au conflit, deux Etats membres de l'Union africaine (UA), en l'occurrence le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), à poursuivre les négociations directes en vue de parvenir à une solution durable, équitable, et acceptable pour les deux parties, une solution qui garantit le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. »
Le Chef de la diplomatie algérienne avait eu des entretiens avec la vice-secrétaire générale de l'ONU, Mme Amina Mohammed, avec laquelle il a examiné « plusieurs points inhérents à la coopération et à la coordination entre l'Algérie et l'ONU dans le cadre de l'application de l'agenda 2030 et la réalisation des objectifs de développement durable, en sus de la lutte contre les changements climatiques. »
Mme Amina Mohammed a manifesté « son intérêt pour le programme de développement national, lancé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », souhaitant « davantage de coopération entre l'Algérie et l'ONU dans ce domaine. »