Algérie-Turquie : signature d'un accord de jumelage entre neuf universités algériennes et l'Université d'Istanbul

Algérie-Turquie.19.10.2022
19/10/2022 - 10:02

L'Algérie et la Turquie ont signé mardi un accord de jumelage entre neuf établissements universitaires algériens et l'Université d'Istanbul, dans le cadre du renforcement des relations entre les deux secteurs de l'Enseignement supérieur algérien et turc.

La cérémonie de signature a été présidée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et le président du Conseil de l'enseignement supérieur de la République de Turquie, Erol Ozvar.

L'accord de jumelage concerne les universités algériennes de l'USTHB «Houari Boumediene» d'Alger, de Tlemcen, de Sétif, de M'sila, de Sidi Bel Abbes, de Saida, de Mascara et d'Alger 1 «Benyoucef Benkheda», ainsi que l'Ecole nationale Polytechnique (ENP) d'El Harrach.

Dans une allocution à cette occasion, M. Baddari a fait savoir que «depuis 2005 à ce jour, 4,55% de la mobilité d'étudiants et d'enseignants dans le cadre des bourses accordées par l'Algérie était vers la Turquie», ajoutant que «15.500 enseignants chercheurs et étudiants sont partis en Turquie».

Le ministre a fait état, dans ce cadre, de «157 accords prévoyant des échanges scientifiques entre les universités algériennes et turques, dont 126 en cours de réalisation».

Il a également expliqué que l'accord de jumelage avec l'Université d'Istanbul, qui a décerné le titre de docteur honoris causa au président de la République, s'inscrivait dans le cadre de «la concrétisation des directives du Président Tebboune lors de sa dernière visite en Turquie, portant sur l'ouverture nécessaire de l'Université algérienne».

Indiquant que cet accord sera élargi lors du forum prévu en décembre à Istanbul, le ministre a souligné que l'objectif escompté était «le renforcement des relations entre les deux secteurs de l'enseignement supérieur algérien et turc, à travers la mise en place d'offres de formation, la délivrance de diplômes conjoints et la mobilité entre les universitaires dans les deux sens afin de réaliser la tripartite -recherche scientifique - innovation - création de richesse».