« Parité homme femme, priorité aux jeunes et aux universitaires, la révision de la loi sur le régime électoral est un signe profond de changement susceptible d’améliorer le fonctionnement des APC et APW », souligne Djilali Slimani, membre du Conseil exécutif du CNESE, invité à débattre, sur les ondes de la Chaine 3 de la radio Algérienne, des enjeux des élections locales du 27 novembre 2021. Egalement dans le studio, dès 9h ce samedi matin, l’expert des questions politiques et économiques, Yacine Ould Moussa qui rappelle l’importance de ce scrutin : « la commune est la cellule de base de l’Etat pour prendre en charge les attentes de sa population ». Un troisième invité pour compléter le débat, Noureddine Benbraham représente le mouvement associatif.
« Aujourd’hui, on espère que les nouveaux élus vont introduire un bon fonctionnement économique et social, pour que les communes puissent avoir un développement équilibré, mettre en valeur leurs ressources et être un moteur de la croissance », relève Yacine Ould Moussa. L’économiste insiste sur la nécessité de libérer l’initiative pour ces futurs gestionnaires.
Djilali Slimani, membre du CNESE comme Noureddine Benbraham, président de l'association ADWAA RIGHTS plaident pour la mise en place de la démocratie participative, introduite par la révision de la loi sur le régime électoral et la volonté d’impliquer la société civile et le mouvement associatif.
Autre texte de loi à revoir selon les trois intervenants : le Code des communes et de wilayas. « Il faut un changement de gouvernance des APC et APW, pour passer d’une logique de moyens vers une logique de résultats, avec un système de performance ». Le président de la République a confirmé, hier lors de l’entretient périodique avec des représentants de la presse nationale, que la révision du Code des communes et de wilaya introduira davantage de prérogatives aux élus.
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