Parmi les axes de sécurité du monde arabe, soulevés lors du Sommet arabe d’Alger, on a évoqué la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique.
Expert en la matière, Mustapha Mékidèche est revenu sur les trois axes de la sécurité du monde arabe considérant qu’« il y a des éléments dans le monde arabe sur lesquels on pourra s’appuyer pour atteindre ses objectifs ». Et d’ajouter qu’il y va également « des processus de coordination, de coopération et de vue sur les stratégies à mettre en œuvre ».
L’invité de l’émission politique, de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, a mis l’accent sur le problème des céréales dont souffre le monde arabe. « Il y a donc à se préoccuper de mettre précisément ce mécanisme arabe commun de sécurité alimentaire », enjoint-il, disant que « les facteurs de production existent ». « Nous avons des pays comme le Soudan et l’Algérie (avec son sahara) qui peuvent donner des surfaces cultivables. », relève-t-il
S’agissant de la sécurité hydrique, l’orateur rappelle que l’Algérie avec une capacité hydrique de 22 millions de mètres 3 d’eau est l’un des pays qui produit aussi le plus d’eau dessalée dans la région, avec l’Arabie Saoudite, parmi les pays du Golfe qui ont une expérience dans le domaine. « On peut fédérer nos capacités des réseaux de transfert d’eau », note M. Mékidèche.
Ajoutant la sécurité énergétique, l’expert montre que « nous avons les trois axes de sécurité dont on parle », appuyant que ce n’est pas une vision de l’esprit mais une stratégie sur laquelle des politiques pragmatiques et fortes suivies peuvent être reconstruites et développées.
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