Le coup d’envoi de la 13ème édition du festival national du théâtre comique (FNTC), dédiée au défunt comédien Sirat Boumediene, a été donné, dimanche soir, à la salle de spectacle de l’institut des sciences juridiques de l’université de Médéa, en présence de comédiens, artistes, écrivains, ainsi que d’une foule nombreuse de citoyens venus assister à cet événement culturel.
Le retour de ce rendez-vous culturel après trois années d’absence, dont une année pour cause de Covid 19, est «une opportunité supplémentaire pour la famille artistique de renforcer ses échanges et expériences, l’occasion également d’encourager les jeunes comédiens pour percer sur la scène culturelle nationale et étrangère», a indiqué la ministre de la Culture et des arts, Soraya Mouloudji, dans un message adressé aux participants.
«L’année 2022 a été très riche en événements culturels, donnant un nouveau souffle à l’acte culturel dans le pays et à la famille artistique qui s'est impliquée pleinement dans cette dynamique», a-t-elle ajouté, dans le message lu par la directrice adjointe à la direction de la distribution culturelle, Wassila Bouhlassa.
Le festival national du théâtre comique «s’inscrit, au même titre que les nombreuses manifestations culturelles qui ont eu lieu durant cette année, dans le sillage de cette dynamique visant à encourager la création artistique et promouvoir notre culture nationale», a souligné la ministre.
En levée de rideau de cette 13ème édition, le public de Médéa a été gratifié par un spectacle de grande qualité artistique, avec la présentation de la pièce théâtrale «Holm Ghir Methkoub « (rêve non troué), primée lors du festival du théâtre amateur de Mostaganem en novembre dernier, signée par le dramaturge Haroun Kilani et interprétée par les jeunes comédiens de la troupe «Akwas» de Médéa.
«Holm Ghir Methkoub» raconte l’histoire d’un groupe de jeunes, prisonniers d’un cauchemar dont ils tentent de se débarrasser en se réfugiant dans un autre rêve qu’ils ont créé de toute pièce. Leur quête s’avéra difficile, car leur subconscient les ramène, à chaque fois, à la triste vérité qu’ils vivent et les replonge dans ce cauchemar.
Pour cette 13ème édition, six pièces théâtrales sont en compétition pour décrocher la «Grappe d’Or», en l’occurrence «Bentoura Spécial» (Peinture spéciale), produite par la coopérative culturelle «Tahetika» de la ville d’El-Eulma, « Mikanizma» de l’association Chabab El-Moustakbel» de Mascara, et «Tafadhali ya Anissa» (après vous mademoiselle), une pièce réalisée par la coopérative culturelle «El-Aniss « de Setif.
Il s'agit également des pièces «Mille Feuille», de la coopérative «Fen wa technologia», de la ville de Rouiba (Alger), «Felouka» de l’association «Es-Sarkha» de Skikda et, en fin, la pièce théatrale «Deltonia» (les Daltoniens), de l’association « Ibdaate Ech-chabab El-hor» de la ville d’Oran.
Des spectacles théâtraux et des monologues, sont programmés en hors compétition dans de nombreuses localités de la wilaya et au niveau des résidences universitaires, selon les organisateurs.
Des ateliers de formation en scénographie et écriture dramatique sont aussi au programme du festival, outre des rencontres-débats sur le parcours de comédiens ayant laissé leur empreinte sur la scène théâtrale nationale.