Avec l’éclatement du scandale Marocgate, « il s’avère que la corruption marocaine est très active surtout à la lumière des déclarations de responsables et présidents de commissions au sein du parlement européen (PE) qui ont annoncé l’arrêt des conventions liant les deux parlements. », a indiqué lundi Mohamed Henni, de la Commission des affaires étrangères de l’APN, sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Et d’ajouter « il s’avère aussi qu’il y a des preuves contre des parlementaires européens qui impliquent les services des renseignements marocains sur lesquels les faits de corruption sont avérés par des enquêtes sont en cours ».
Le président du parlement européen, rappelle M. Henni, a donné son accord pour collaborer avec les services de police judiciaire belge.
Nos rencontres, dit-il, avec différents responsables lors de notre visite en Belgique ont confirmé les suspicions autour des parlementaires européens. « C’est tout le travail qui a été fait par les Marocains depuis des années et qui éclate, aujourd’hui, en scandale. » A souligné le parlementaire algérien.
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