Les instituts nationaux de santé publique servent de centres de référence et de coordination pour les efforts de protection et d’amélioration de la santé, tel que c'est pratiqué dans différents pays.
Reçu, ce lundi, dans L'Invité de la Rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, le Professeur Djamel-Eddine Nibouche, chef de service cardiologie à l’Hôpital Nafissa Hamoud (ex-Parnet), estime que le traitement des problèmes de santé publique doivent avoir des instituts (de cancer, des reins, de cardiologie…) reliés à l’institut national de santé publique (INSP). « C’est à partir de ces instituts là que nous aurons les chiffres et que nous pourrons établir une planification. Leur mise en place est une nécessité absolue », indique t-il.
Pour le Pr Nibouche, l’INSP est le poumon sanitaire d’un pays en matière non seulement de prévention mais aussi de directives qu’il reçoit de la part des instituts de base dont je viens de parler. « Ces instituts n’existant pas comment voulez vous que l’INSP puisse travailler », s’interroge-t-il.
Evoquant la numérisation des établissements de santé, l’invité dit qu’elle est quasi inexistante « Comment voulez-vous avoir une structure moderne alors qu’elle n’est pas numérisée ? Il faut donc absolument numériser au plus vite. Ce sont des outils indispensables à la gestion rigoureuse et transparente », ajoute-t-il. « Nous avons perdu énormément de temps, nous sommes très en retard », regrette le Pr Nibouche.
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