Alors que l’Office national des statistiques (ONS) avance que d’ici 2030, la population algérienne comptera quelque 5 millions de personnes de plus de 65 ans, la formation en sciences médicales ne comprend toujours pas de de spécialisation en gériatrie et nos structures sanitaires, à l’échelle nationale, demeurent exemptes de services dédiés à cette catégorie de malades très particuliers.
C’est ce qu’a confirmé, ce matin, le Professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha Pacha, qui s’exprimait au sein de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
L’invité de la Radio a rappelé qu’en tant « qu’universitaires, nous avions demandé à créer un CES (Certificat d'études spécialisées) donnant la possibilité aux médecins généralistes d’avoir un diplôme reconnu par la Faculté de médecine d’Alger, celui de la gériatrie, avec un programme de formation permettant la prise en charge correcte des personnes âgées, notamment à travers les notions de l’éducation sanitaire et la prévention des complications ».
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