Dans un passé pas très lointain, les scandales de corruption étaient ramassés à la pelle. Cette période de malversations diverses, de fuite des capitaux, de trafics en tous genres et de collusion de l’oligarchie prédatrice avec certains hauts responsables est désormais révolue.
Dans cette Algérie d’après-Hirak, les affaires de corruption ne sont plus monnaie courante, et cela, depuis l’année 2020. Il y a évidemment quelques affaires ici et là sans, toutefois, atteindre un niveau inquiétant. Même si l’Algérie n’a pas totalement extirpé la corruption, le phénomène est vraiment infinitésimal. Il y a une diminution très nette de la corruption.
Dans un souci de protéger les cadres de la Nation, le président de la République a pris une batterie de décisions pour «dépénaliser» les erreurs de gestion. En revanche, il n'y aura aucune circonstance atténuante à un responsable qui s’en met plein les poches dans l’exercice de ses fonctions. C’est le cas, hélas, de l’ex-ministre de la PME-PMI, Nassim Diafat, qui a usé et abusé de ses fonctions. Il est aujourd’hui entre les mains de la justice. L’épisode Diafat est la preuve de la fin de l’impunité. La gangrène est traitée immédiatement, elle ne doit pas se généraliser comme par le passé.
L'affaire de la mise sous mandat de dépôt de l’ex-ministre Diafat a été une «aubaine» aux forces d’inertie qui ont investi la toile pour propager des fake-news dans un double objectif de montrer à l’opinion nationale et internationale qu’il y aurait quelque chose de pourri dans la nouvelle Algérie. L’autre objectif de ces chapelles est de déstabiliser les cadres en créant un climat de peur et de suspicion.
Que les uns et les autres se rassurent, il n’y a ni règlement de comptes, ni chasse aux sorcières, encore moins l’existence d’une liste de cadres en poste ou sans qui seraient «sous contrôle judiciaire».
Ceux qui rapportent ces fausses informations mettent le doigt dans une prise électrique. Car la réalité est tout autre. Sur des dizaines de milliers de cadres et de chefs d’entreprises que compte le pays, il n’y a que quelques dizaines qui sont sous les verrous pour des affaires de corruption. Alors de grâce, laissons les cadres et les chefs d’entreprises contribuer activement à transformer l’Algérie. Il est vraiment inutile de se perdre dans la dédale des arrière-pensées des partisans du statu-quo.
APS