Faouzi Derrar DG l'Institut Pasteur : « aucun nouveau cas du variant Omicron en Algérie »  

derrar
22/12/2021 - 15:55

 « Aucun autre cas du  variant Omicron n'a été enregistré en Algérie après celui découvert à la mi-décembre », affirme, ce mercredi, le Directeur général (DG) de l'Institut Pasteur d'Algérie, précisant que « l'Institut poursuit les tests et les analyses pour identifier d'autres cas ».

M. Faouzi Derrar souligne que les dernières données affirment que le variant Omicron se transmet  rapidement et se propage dans les voies respiratoires mais n'atteint pas, du moins difficilement, les cellules pulmonaires. « Cela laisse penser qu'il est  moins grave que le variant Delta et que sa virulence dépend de la nature de sa mutation à la transmission d'une personne à une autre, d'où l'impératif  de recourir aux protocoles sanitaires et à la vaccination »,  explique-t-il.

Vu la baisse du taux de protection 6 mois après un schéma vaccinal complet (deux doses), « la personne vaccinée nécessite une troisième dose pour une meilleure protection contre le nouveau variant », en attendant de savoir s'il est nécessaire de recevoir d'autres doses, selon les dernières  approches, pour endiguer définitivement cette pandémie, a souligné M.  Derrar.

Et de rappeler que l'Institut Pasteur d'Algérie a mis en place un réseau de laboratoires, publics et privés, au nombre de 133, contrôlés par ses équipes, un réseau qui, selon lui, "sera en mesure de faire face à tout imprévu si la vague attendue du nouveau  variant est virulente".

De nouveaux laboratoires, publics et privés dans plusieurs wilayas, à l'instar d'Illizi et Oum El Bouaghi, ont exprimé le souhait d'adhérer au réseau de l'Institut Pasteur.

Evoquant les mesures préventives mises en place, M. Derrar a indiqué que l'objectif est de former un maximum de laboratoires pour le dépistage, une étape franchie après l'ouverture de plusieurs labos dotés de tests PCR. « Nous sommes sur le point d'acquérir la technique de séquençage  des molécules, une technique d'avenir qui exige un soutien étant très coûteuse et requérant notamment une formation spécialisée », a-t-il conclu.