La loi organique portant régime électoral fera l'objet d'une révision à l'avenir, a affirmé le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.
Lors d'une conférence de presse consacrée à l'annonce des résultats définitifs des Locales du 27 novembre, tenue mercredi à Alger, M. Charfi, a précisé que « la loi organique portant régime électoral est l'un des textes à réviser à l'avenir », a précisé M. Charfi.
Le président de l'ANIE a indiqué, à cet égard, que l'élaboration de la présente loi électorale «est intervenue dans une conjoncture exceptionnelle qu'a connue le pays, une situation qui a imposé la réédification des institutions de l'Etat dans l'ère de l'Algérie nouvelle, et ce, conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
«Les résultats définitifs des dernières élections locales sont obtenus aujourd'hui grâce à la conjugaison des efforts de tout un chacun et à la faveur de la présente loi électorale qui, bien qu'élaboré dans l'urgence, a permis de protéger le droit des citoyens dans le choix de ses représentants en toute transparence et en toute crédibilité», a-t-il ajouté.
«Le président de la République avait évoqué la possibilité de réviser la présente loi électorale de façon plus large et plus profonde pour qu'elle soit applicable en tout temps», a rappelé M. Charfi faisant savoir que l'élaboration de cette loi "prendra le temps qu'il faudra".
Par ailleurs, l'intervenant a affirmé que «les situations de blocage enregistrées dans certaines assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW), élues le 27 novembre dernier, ne relèvent pas des prérogatives de l'ANIE et sont soumis aux textes de loi sur la commune et la wilaya ».
Evoquant des informations faisant état de «l'intrusion de l'argent sale» en ce qui concerne les alliances politiques ayant marqué certaines assemblées locales après l'annonce des résultats préliminaires du 30 novembre dernier, M. Charfi a souligné que les informations parvenues à l'ANIE indiquent que «ces alliances ont barré la route aux pratiques douteuses et ont eu un impact positif ».