Le décret exécutif portant création de l’Institut national supérieur du cinéma, placé sous la tutelle pédagogique conjointe du ministère de la Culture et de l'Enseignement supérieur, a été publié au dernier numéro du Journal officiel.
Le décret 23-191, signé par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, précise que l'institut supérieur du cinéma, est un "établissement public à caractère administratif", doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière".
Placé sous la tutelle administrative du ministre de la Culture, l'Institut dont le siège est fixé à Koléa (Tipasa), a pour mission d’assurer la formation supérieure dans le domaine du cinéma, pour satisfaire, en priorité, les besoins du secteur de la culture et des arts.
A ce titre, l'Institut est chargé d’assurer la formation supérieure notamment dans l'image, le montage vidéo, l'écriture de scénario, le script, l'industrie cinématographique et gestion de production, en plus de "fournir les équipements et les moyens pédagogiques innovants" permettant l’application "optimale" des programmes de formation.
Il a également pour mission d’organiser des sessions de formation continue, de perfectionnement et de recyclage en vue de parfaire les compétences professionnelles, de suivre le déroulement des examens et concours liés à son domaine d’activité, de dispenser des formations complémentaires et de proposer les programmes pédagogiques de formation supérieure dans le 7e art.
L’institut est administré par un conseil d'orientation, présidé par le représentant du ministre chargé de la culture, et comprend des membres représentant de plusieurs ministères dont l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Formation et l'Enseignement professionnels, en plus de représentants d'écoles et instituts d'enseignement et de formation artistiques.
Ses membres sont désignés pour une durée de trois années, renouvelable une seule fois, par arrêté du ministre chargé de la culture, sur proposition des autorités et organismes dont ils relèvent, selon le décret.
L’institut est financé à travers un budget qui comprend les subventions de l’Etat, les subventions accordées par les collectivités locales, en plus des recettes propres de l’institut et toutes autres ressources liées à son activité, détaille le décret.