Candidate au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2024-2025, l’Algérie sera fixée ce soir, après l'Assemblée générale. Une candidature qui bénéficie du soutient de nombreuses instances, notamment de l’Union Arabe, de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, se trouve à New York depuis une semaine pour apporter les derniers réglages à cette candidature, qui est, selon lui, «un prolongement naturel de tous ses engagements en faveur de la construction d’un ordre mondial pacifique, stable et prospère».
Forte de ses principes diplomatiques constants et de son engagement permanent pour l’application du droit international, l’Algérie, si elle obtient ce poste, pourra peser sur l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU, estime l’expert et conférencier auprès du Collège de Défense de l'OTAN, Mustapha Benchenane, sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
.
«Si elle est élue, l’Algérie assumera sa responsabilité avec un sens profond d’humilité et de dévouement et contribuera, en tant que partenaire responsable et crédible pour permettre une action mondiale face aux défis mondiaux, en présentant des idées et des initiatives qui renforceraient le rôle du multilatéralisme dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et répondant ainsi aux besoins, aux attentes et aux aspirations de l’humanité tout entière », a rappelé le chef de la diplomatie algérienne, citant les engagements du président de la République.
Le Conseil de sécurité renouvèle chaque année cinq sièges non permanents sur dix. Si l’occasion est donnée à l’Algérie d’y siéger, elle portera également la revendication africaine pour un siège de membre permanent au sein du Conseil de sécurité.
Radio Algérie Multimédia