Le taux d’iode dans le sel : la nécessaire conformité pour préserver la santé du citoyen

Le sel comme denrée alimentaire destinée à la consommation enregistre parfois un manque en iode, principalement celui utilisé dans les boulangeries. Ceci a poussé le ministère du Commerce à engager plusieurs enquêtes pour vérifier sa conformité aux normes requises, qui varient entre 50,55 mg/kg et 84,25 mg/kg, comme le montre ce reportage diffusé, ce dimanche matin, sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne. Selon Kamel Boukheddache, sous-directeur des enquêtes spécifiques au ministère du Commerce, ces enquêtes ont nécessité plus de 7500 interventions au niveau des distributeurs et des boulangeries.

Pour mener ces enquêtes et vérifier la conformité du taux d’iode contenu dans le sel, ce département ministériel fait appel au laboratoire du Centre algérien de contrôle de qualité, qui a reçu, en 2021, pas moins de 30 échantillons de sel alimentaire, provenant de plusieurs wilayas, précise Bourouis Mourad, inspecteur divisionnaire et chef de laboratoire régional de la répression des fraudes d’Alger.

Si la consommation de l’iode est nécessaire pour le corps humain, son manque est susceptible de provoquer, à long terme, plusieurs maladies, à savoir des perturbations de l’hormone thyroïdienne, explique Dr Mustapha Benamer, Chef service de médecine interne à l’EPH de Rouiba.

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