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Il n’est pas un club hippique ou un propriétaire de chevaux qui ne connaisse pas Mohamed Mouzaika, le maréchal-ferrant. Ses outils embarqués dans sa voiture, il sillonne l’Algérie pour ferrer des chevaux. Un travail minutieux, qu’il a appris dès son jeune âge, dans les rangs de la Garde Républicaine. Un métier rare, auquel peu de jeunes s’intéressent aujourd’hui.
Le métier de Mohamed Mouzaika équivaut à un chausseur de luxe, qui fabrique des souliers sur mesure. « Le Louboutin des chevaux, avec le confort en plus », résume la cavalière et vétérinaire, Fella Benhacine. C’est pourquoi, ce maréchal-ferrant a du mal à répondre aux nombreuses sollicitations, qui lui viennent des quatre coins du pays.
Si les demandes sont aussi nombreuses, c’est également parce que Mohamed Mouzaika arrive à corriger certains défauts de locomotion constatés chez les chevaux, tel un orthopédiste. Un savoir-faire qu’il aimerait pouvoir transmettre. Malheureusement, aucune école pour la formation des maréchaux-ferrants n’existe encore en Algérie.
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