Le ministre des Finances, M. Laaziz Faid a procédé, jeudi à Alger, à l'installation de M. Abdelhafid Bakhouche, dans ses nouvelles fonctions de Directeur général (DG) des douanes algériennes, en remplacement de M. Noureddine Khaldi.
Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie d'installation qui s'est déroulée au siège de la Direction générale des douanes (DGD), en présence des cadres de l'institution, M. Faid a insisté sur "la nécessité de poursuivre et d'accélérer la cadence de réalisation des différents projets de modernisation du corps des douanes, notamment ceux relatifs à la numérisation et au système d'information, étant un outil indispensable à la sécurisation des transactions commerciales et à la protection de l'économie nationale".
Le ministre a également mis en avant "l'impératif de respecter la déontologie de la profession, en vue de garantir son bon fonctionnement et donner une image exemplaire de cet appareil qui est désormais appelé à redoubler d'efforts, en vue d'accomplir toutes les missions qui lui sont assignées notamment celles liées à la protection de l'économie nationale, à la prévention et à la lutte contre toutes les activités illégales au niveau des différents postes frontaliers".
Après avoir remercié M. Khaldi pour tous les efforts consentis à la tête de l'appareil des douanes, le ministre des Finances a félicité M. Bakhouche pour sa nomination, lui souhaitant plein succès dans l'accomplissement de ses nouvelles missions, tout en rappelant la lourde responsabilité qui lui incombe, au regard de l'importance capitale que revêt ce secteur.
A son tour, M. Bakhouche a affirmé qu'il procédera "d'abord à une évaluation objective de ce qui a été accompli durant les quelques dernières années, en veillant à valoriser et à consolider les aspects positifs, à cerner les aspects négatifs, à trouver les solutions idoines et à fixer les défis à relever dans les années à venir".
Cela n'est possible, a-t-il ajouté, "que par le dévouement et le travail sérieux, en bannissant les mauvaises pratiques telles que la corruption matérielle et morale".