Les participants à une rencontre de formation régionale sur la rage, organisée à partir de mercredi à Mostaganem, ont mis l’accent sur l’importance de conjuguer les efforts, dans le cadre d’une stratégie multisectorielle, pour la prévention de cette maladie et réaliser zéro cas en 2030.
Le Directeur adjoint de la prévention des maladies répandues et d’alerte sanitaire au ministère de la Santé, Hadj Maati Djalil Reda, a affirmé que «faire face à la rage, qui cause entre 15 et 20 cas de décès en Algérie par an, nécessite d’accroitre les efforts dans le cadre de la stratégie centrale et locale multisectorielle afin de réaliser l’objectif national de 0 cas en 2030».
Dr Kamel Aït Oubli de l’Institut national de santé publique a souligné, de son côté, que l’objectif de la stratégie est la lutte contre tout cas de rage humaine ou animale, en améliorant et organisant la prise en charge des personnes exposées à ce danger, avec la formation continue des cadres sanitaires et le travail de sensibilisation par la voie des médias.
La présidente de l’Observatoire régional de la santé, Dr Nawal Belarbi, a appelé, elle, à la création d’une plateforme numérique pour la gestion et l’échange d’informations liées à la rage, et à relever le degrés de vigilance chez les citoyens par la déclaration des cas et des capacités du secteur sanitaire en matière de dépistage précoce.
L’intervenante a ajouté que le travail multisectoriel dans le cadre de cette stratégie permet de multiplier les opérations sur le terrain, en s’appuyant sur l’approche de la santé unique (homme et animal, environnement).
Cette rencontre de formation, organisée deux jours durant à l’initiative du ministère de la Santé, enregistre la participation de 45 cadres (services de la prévention, épidémiologie, médecine préventive et unités de vaccination) de 12 wilayas de l’Ouest du pays.