L'ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb-Ibrahimi, et le Général à la retraite, Rachid Benyelles, ont dénoncé, mercredi, le génocide perpétré contre le peuple palestinien à Ghaza avec la complicité des Occidentaux, tout en déplorant le silence des institutions internationales.
«Nous, fervents partisans de la lutte anticolonialiste et militants de la libération nationale, saluons la résistance héroïque du peuple palestinien et de ses valeureux moudjahidines qui, le 7 octobre 2023, ont déclenché une opération d'envergure dont le résultat, et non des moindres, fut de mettre fin au mythe de l'armée israélienne et de son invincibilité, ce qui a provoqué la stupeur de l'entité sioniste qui n'a eu de cesse de laver l'affront en se vengeant sur la population de Ghaza, en la soumettant à un déluge de feu», ont écrit ces deux personnalités dans une déclaration à propos du génocide en cours à Ghaza.
«Dans sa folie meurtrière, rien ni personne n'est épargné. La ville est réduite à l'état de ruine, la population écrasée sous les bombes. Rien n'échappe à sa vindicte. Pas même les hôpitaux, écoles, mosquées et églises. Les victimes, des enfants en majorité, se comptent en dizaines de milliers», ont-ils déploré.
«Assuré de l'impunité que lui procure ses puissants protecteurs, les USA en tête», l'entité sioniste «projette de tuer un maximum de Ghazaouis, sur place, et de déporter le reste en dehors de la bande de Ghaza. Ce faisant, l'entité sioniste inflige au peuple palestinien ce que les Juifs ont subi de la part des Nazis durant la deuxième Guerre mondiale», ont-ils relevé.
«Devant le génocide qui se déroule sous nos yeux, nous ne pouvons que dénoncer la complicité des USA et de ses alliés occidentaux, tout en exprimant notre gratitude à ceux parmi leurs citoyens qui ont eu le courage de manifester leur compassion et leur solidarité avec le peuple palestinien qui subit le joug israélien depuis plus de soixante-dix ans».
«C'est avec une grande amertume que nous déplorons le silence des institutions internationales, et la position de certains régimes arabes qui ont tourné le dos à la cause palestinienne en normalisant leurs relations avec une entité suprématiste qui, en vérité, nourrit un profond mépris à leur égard», ont regretté les deux personnalités.
«Malgré les souffrances qu'ils endurent depuis plus de soixante-dix ans et malgré l’abandon de ceux qui se disaient être leurs frères, les Palestiniens finiront par faire triompher leur cause», ont-ils conclu.