La militante et amie de la Révolution algérienne, Eliette Loup, est décédée à l'âge de 89 ans, a-t-on appris samedi auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.
En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a adressé à la famille de la défunte ainsi qu'à ses compagnons de lutte et aux amis de la Révolution algérienne, «ses sincères condoléances et profonds sentiments de compassion, priant Dieu Tout-Puissant de leur prêter patience et réconfort».
«Avec la disparition de cette icône, l'Algérie perd une fervente militante de la cause nationale, qui était armée de l'espoir de la victoire et de la conviction de briser le joug colonial», a-t-il estimé.
La défunte, poursuit le ministre, avait rejoint les rangs de la lutte de libération dont elle était convaincue de sa justesse, de ses valeurs suprêmes et de son idéologie humanitaire pour la libération.
Et d'ajouter: «Subissant les pires tortures à la Villa Susini et endurant de longues souffrances dans les geôles coloniales, Eliette Loup, n'a pas renoncé à ses principes jusqu'à la libération de l'Algérie qu'elle n'a eu de cesse de porter dans son cœur, fière de son Histoire et de son combat pour le triomphe des valeurs et des principes».
APS