Pour l’auteur, producteur et critique de cinéma, M. Ahmed Béjaoui, face à une puissante force coloniale, la bataille de la communication est on ne peut plus déterminante.
En évoquant le génocide contre le peuple palestinien par l'entité sioniste et qui se déroule en ce moment sous les yeux du monde entier incapable de l’arrêter, M. Bédjaoui souligne que la communication reste au cœur de la bataille et dont l’objectif est celui de gagner l’opinion publique internationale à sa cause. Et le cinéma y est pour beaucoup.
M. Bédjaoui, qui s’exprimait à l’émission de L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, rappelle que pour ce qui est de la guerre de libération nationale, « les petits génies de Abane Ramdane, M’hamed Yazid et Abdelkader Chandarli avaient créé le concept de la communication de guerre (…) Au sortir du congrès de la Soummam, ils ont mis en place une plateforme visant à gager la bataille de communication », a-t-il expliqué.
Il tient à préciser qu'il parle bien de "bataille et communication" et non de "l'information", celle de longue haleine qui fait basculer l'opinion, car dans le cas de la cause palestinienne, il s'agit d'une guerre depuis au moins 1948, et qui malheureusement va encore durer, lorsque les Européens ont exporté le problème des juifs vers les pays arabes pour se dédouaner et se blanchir, parce que Auschwitz ce n’est pas en Allemagne, c’est en Pologne », rappelle-t-il. L'invité de la Radio poursuit que « les Français avaient mobilisé des trains pour amener les juifs au génocide ».