L’Algérie a pour objectif de produire, à l’horizon 2040, 1,5 million de tonnes d’hydrogène vert, dont 300 000 tonnes seront réservées à l’usage local. Les assises de cette industrie écologique commencent à se mettre en place en vue de créer un écosystème indispensable au lancement de cette nouvelle filière, assure, ce mardi, Rabah Sellami, directeur Hydrogène et Energies Alternatives au Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique.
Intervenant dans l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Sellami indique qu’une enveloppe de 25 milliards de dollars a été mobilisée pour la mise en œuvre de ce plan de production d’hydrogène vert. « L’exportation d’une grande partie de cette production (soit 1,2 million de tonnes) permettra d’avoir un revenu annuel d’environ 10 milliards de dollars », ajoute-t-il.
Le ministère de l’Energie et des Mines avait annoncé que ce projet réparti en trois grandes phases, à savoir « le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l’expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l’industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050) ».
M. Sellami affirme que « la ressource humaine est le pilier principal de cette première phase de lancement », puisque, développe-t-il, on a un nombre important de nouveaux métiers à créer et on a besoin de maitriser les technologies propres à cette filière. Il rappelle, à ce propos, que des spécialités ont été introduites dans les programmes de formations proposés par les universités et les Centres de formation professionnelle.
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