Le conseil de sécurité de l’ONU a adopté tard mercredi soir une résolution demandant la mise en place de « pauses et couloirs humanitaires » dans la bande de Ghaza, objet depuis le 7 octobre dernier d'une sauvage agression sioniste qui a fait au moins 11.451 martyrs et environ 31.700 blessés, à l’issue d’un vote qui a recueilli 12 voix pour et trois abstentions (Etats-Unis, Russie et Grande Bretagne).
Voici les principales décisions de ce projet de résolution présenté par Malte :
« Appel à des trêves humanitaires et à l'ouverture urgente et étendue de couloirs de sécurité dans toute la bande de Ghaza pour des périodes plus longues pendant un nombre de jours suffisant, pour permettre aux agences humanitaires des Nations Unies, et à d'autres organisations humanitaires neutres, de conformément au droit international humanitaire, un accès complet, rapide et sûr et une fourniture sans entrave de l'aide humanitaire, facilitant la fourniture de biens et services essentiels importants pour le bien-être des civils, en particulier des enfants.»
Cette aide humanitaire comprend également «la fourniture de l'eau, l'électricité, du carburant, de la nourriture et des fournitures médicales, ainsi qu'à effectuer des réparations urgentes aux infrastructures de base et à permettre des efforts urgents de sauvetage et de rétablissement, y compris pour les enfants disparus dans des bâtiments endommagés et détruits, ainsi que l'évacuation médicale des enfants malades ou blessés et de leurs soignants.»
La même résolution a appelé «à un engagement en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire, en ce qui concerne la protection des civils, en particulier des enfants.»
La même résolution «demande au Secrétaire général de soumettre un rapport oral au Conseil de sécurité sur sa mise en œuvre lors de la prochaine réunion mandatée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient.»
Elle demande «également au Secrétaire général d'identifier des options pour suivre efficacement la mise en œuvre de cette résolution à titre prioritaire».
Commentant cette résolution, le représentant permanent de l'Etat de Palestine à l'ONU, Ryad Mansour, a relevé que « le Conseil a finalement agi, mais il aurait dû appeler à un cessez-le-feu il y a longtemps. Il aurait dû appeler à un cessez-le-feu maintenant».