Le président du Parlement arabe, Muhammad Al-Yamahi, a condamné, mercredi, la décision de l'occupation sioniste de couper l'eau et l'électricité dans les bureaux de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville d'El Qods occupée, soulignant que cette mesure constitue un crime à part entière et une violation flagrante du droit international humanitaire.
Cibler l'Unrwa s'inscrit dans le cadre d'une «guerre globale» menée par l'occupation sioniste contre le système international et humanitaire, à travers des campagnes d'incitation systématiques et des décisions arbitraires, y compris la révocation des licences de travail des organisations internationales et humanitaires qui jouent un rôle vital dans la protection des civils dans la bande de Ghaza, a souligné Al-Yamahi dans un communiqué.
A cet égard, le président du Parlement arabe a appelé l'ONU et la communauté internationale à prendre des «mesures urgentes et décisives pour mettre un terme à ces violations continues, assurer une protection totale à l'Unrwa et à toutes les organisations humanitaires et la poursuite de leur travail, et assurer une protection internationale au peuple palestinien».
A noter que les Nations unies ont dénoncé mardi la récente législation de l'occupation sioniste qui approuve la coupure d'eau et d'électricité à l'agence onusienne.
Dans un communiqué rendu public, le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a qualifié de «scandaleuse» la nouvelle législation, affirmant qu'elle «s'inscrit dans le cadre d'une campagne systématique et continue visant à discréditer l'Unrwa et, par conséquent, à entraver le rôle central que joue l'agence» en fournissant une assistance aux réfugiés palestiniens.
De son côté, Filippo Grandi, à la tête du Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR) jusqu'à fin 2025 et ancien chef de l'Unrwa, a jugé «très regrettable» la législation de l'entité sioniste.
Radio Algérienne











