La trêve humanitaire prévue par l'accord entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste "ne peut pas seulement être une pause", a plaidé mercredi le Représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, appelant à utiliser ces quelques jours pour empêcher la "reprise de l'agression".
"Des centaines d'enfants palestiniens ne vont pas être tués grâce à cette trêve. Nous leur devons à eux et à tous les civils de la bande de Ghaza de mettre un terme définitif à cette attaque criminelle contre le peuple palestinien", a déclaré l'ambassadeur palestinien Riyad Mansour lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Remerciant le Qatar et l'Egypte, il a appelé tous ceux qui ont contribué à cet accord "à trouver un moyen pour empêcher la reprise de l'agression".
"Cela ne peut pas seulement être une pause avant que le massacre ne reprenne", a-t-il martelé, dénonçant dans le même temps "l'occupation et la discrimination raciale" de l'entité sioniste contre les Palestiniens, qu'il a qualifiées d'"apartheid".
"Dans quelques jours, des familles vont pouvoir se prendre dans les bras, faire leur deuil, commencer à soigner les blessures qui peuvent l'être, y compris les familles qui vont retrouver leurs proches retenus prisonniers", a-t-il noté.
Répétant qu'il n'y avait "pas de solution militaire à ce conflit", il a plaidé pour le respect des "droits inaliénables des Palestiniens" et contre les attaques contre tous les civils.