L’entité sioniste poursuit ses violations des principes des droits de l’Homme et du droit international en massacrant quotidiennement les populations civiles en Palestine. Cependant, aucune réaction sérieuse à l’encontre de « cet Etat terroriste » n’a été enregistrée jusqu’à maintenant. « Le droit international est carrément mis entre parenthèses par les grandes puissances de ce monde, à leur tête les États-Unis d’Amérique (USA) », commente, ce mardi, Said Ayachi, militant des droits de l’Homme et président du Comité de Soutien et de Solidarité avec le peuple sahraoui.
« Le droit international est revendiqué d’une façon rigoureuse quand il s’agit de l’Ukraine, mais il n’existe pas quand il s’agit des massacres perpétrés quotidiennement par les sionistes à Ghaza et non plus concernant la colonisation du Sahara occidental par le Maroc », condamne M. Ayachi, lors de son passage à l’émission L’Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio Algérienne.
Selon lui, le droit international est fondé sur l’équilibre et le bon sens, mais ce sont ces injustices et ces doubles standards qui font en sorte qu’il se bafoue par les grandes puissances du monde. « Ne pas accepter le cessez-le-feu à Ghaza veut dire que la première puissance du monde donne le feu vert aux sionistes de continuer à massacrer les populations civiles palestiniennes », regrette le militant.
L'invité de la Radio enchaîne que l’entité sioniste n’a pas attendu le 07 octobre pour commettre ce génocide à Ghaza. « Elle le fait depuis sa naissance. Il s’agit d’un Etat terroriste par essence. Elle est née à partir d’actions terroristes », explique M. Ayachi.
Autre déséquilibre du droit international : la candidature d’un État colonisateur à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies
Revenant sur la situation au Sahara occidental, le militant des droits de l’Homme rappelle que des résolutions des Nations unies garantissent au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, mais le régime marocain ne s’y applique pas. Il va jusqu’à se porter candidat pour la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. « Cette candidature de la part d’un pays colonisateur constitue une impunité protégée par la première puissance mondiale », fait-t-il remarquer.
Le président du Comité de Soutien et de Solidarité avec le peuple sahraoui fait remarquer que de prime abord, le Maroc n’est pas candidat du Groupe africain. « Parce qu’il n’est pas signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples », analyse-t-il, avant d’ajouter : « les exactions commises par le Maroc font l’objet d’une cinquantaine de rapports des ONG internationales qui défendent les droits de l’Homme. »
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