Le groupe Sonatrach et la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) ont signé dimanche à Tripoli, un avenant au mémorandum d'entente signé, en 2022, entre les deux parties, indique un communiqué du groupe.
L'avenant a été signé par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et le président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), Farhat Omar Bengdara, en marge de la participation de la Sonatrach à la 2ème édition du sommet libyen sur l'énergie et l'économie, tenu les 13 et 14 janvier à Tripoli.
Cet avenant vise à enrichir les axes de coopération entre les deux parties à travers l'intégration de nouvelles activités consistant en l'exploration et le développement des ressources conventionnelles et non conventionnelles, précise le communiqué.
L'avenant concerne, en outre, le développement des explorations pétrolières et gazières au niveau des champs marginaux inexploités, notamment via les techniques de récupération secondaire et tertiaire des gisements épuisés, ainsi que le développement des activités en lien avec la transition énergétique, les énergies renouvelables, et l'échange d'expertises.
Par ailleurs, la SIPEX, filiale de Sonatrach, et la NOC ont signé à cette occasion deux avenants portant prolongation des délais d'exploration au niveau des deux périmètres contractuels 95/96 et 65 situés dans le bassin de Ghadamès en Libye.
Le sommet libyen sur l'énergie et l'économie a été l'occasion de discuter des enjeux et de l'avenir du secteur énergétique en Afrique et d'œuvrer à l'évaluation de l'énorme potentiel des énergies renouvelables notamment l'énergie solaire dans le continent africain, ajoute la même source.
Cet évènement énergétique a vu la participation des grandes compagnies pétrolières internationales, dont Sonatrach. A cette occasion, la NOC a invité toutes les entreprises étrangères à profiter des opportunités d'investissement en Libye.
Au cours de cet évènement, M. Hachichi a participé à un débat sur l'énergie, abordant dans son allocution les défis imposés par les futurs besoins énergétiques , notamment le gaz naturel, étant une énergie de transition fondamentale, outre l'adoption des énergies renouvelables qui permettent de réaliser des acquis socio-économiques et contribuent à réduire l'empreinte carbone, conclut le communiqué.