Les participants au 3e sommet du Groupe des 77 et de la Chine (G77+Chine) qui se tient ce dimanche à Kampala avec la participation du Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, en sa qualité de représentant du président de la République s'attèlent à explorer les voies à même d'élargir la coopération et l'intégration économique entre les pays du Sud pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Les interventions des chefs d'Etats et de gouvernements, et des responsables des instances internationales participant à ce sommet s'étalant sur deux jours sous le signe «Ne laisser personne de côté», ont porté unanimement sur la nécessité de renforcer la résilience des pays du Sud face à la conjoncture économique internationale, plaidant pour «une économie plus inclusive et équitable».
Selon les participants, le renforcement de la coopération et de l'intégration économique entre les pays du Sud est à même de d'assurer un financement important pour les pays en développement, ce qui permettra à ces Etats de réaliser le plan de développement 2030.
En outre, les participants au sommet discuteront des moyens d'élargir et de diversifier le commerce sud-sud et de renforcer l'investissement entre les pays du sud dans divers domaines.
Selon certaines données soumises au débat lors de ce sommet, les chocs économiques enregistrés au cours des dernières années ont entravé la réalisation des ODD.
D'après les estimations de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la croissance économique mondiale doit ralentir à 2,4 % en 2023 et 2,5 % en 2024.
En revanche, la coopération et l'intégration économiques entre les pays en développement pour ce qui est des initiatives mondiales visant à promouvoir les ODD, ont connu un changement historique au cours des trois dernières décennies.
La région en développement représente, actuellement, environ 40% du produit intérieur brut mondial réel, contre seulement 18% en 1993.
En outre, les pays du Sud ont joué un rôle de plus en plus important dans les domaines du commerce, du financement, de l'investissement et de la technologie.
Les mêmes données relèvent que les échanges commerciaux entre les pays du Sud ont dépassé ceux enregistrés entre le Sud et le Nord, ce qui signifie que les pays en développement sont devenus plus autonomes pour ce qui est des marchés d'exportation.